France Inter : le mea culpa de Frédéric Schlesinger

C’est un aveu étonnant qu’a fait le directeur de France Inter au journal Le Figaro du 31 août : « nous éprouvions de vraies difficultés l’après-midi, avec des baisses d’audience de près de 20%, notamment sur la tranche 16h-18h ». Celle-la même qui avait été « nettoyée » de Frédéric Lodéon et de Daniel Mermet, le premier déplacé le week-end, le second relégué dans le trou de 15h, un moment de la journée où personne n’écoute la radio. Conclusion ? « Il faut savoir reconnaître ses erreurs, le déplacement de l’émission de Frédéric Lodéon n’était pas une bonne idée. En revanche, Daniel Mermet s’est bien installé à son nouvel horaire ». Il faudrait peut-être lui poser la question...
Il y répond d’ailleurs lui-même, dans une lettre envoyée aux AMG (auditeurs modestes et géniaux) le 3 septembre : entre 15h et 16h, l’audience est passée de 150 à 300 000 auditeurs par jour en moyenne. Mais Là-bas si j’y suis a perdu 200 000 fidèles en un an... Fidèles qui se rattrapent en partie en téléchargeant l’une des mille émissions mises en ligne.
L’éviction de Frédéric Bonnaud (qui s’en va à Europe 1) et l’arrivée d’Yves Calvi pour une émission cire-pompes « enregistrée dans les conditions du direct » (c’est-à-dire en différé) ne laisse rien augurer de bon pour la suite.