Ça commence comme Dix petits nègres et ça finit comme Shining : au milieu, 570 pages d’une histoire machiavélique entre psychose antiterroriste et vengeance méticuleusement orchestrée par un tueur en série.
Les livres qu’on choisit de lire disent-ils quelque chose de nous ? En tout cas, voici quelques mots sur mes lectures récentes et actuelles.
Ça commence comme Dix petits nègres et ça finit comme Shining : au milieu, 570 pages d’une histoire machiavélique entre psychose antiterroriste et vengeance méticuleusement orchestrée par un tueur en série.
Et si les femmes s’endormaient, frappées d’un sortilège, et laissaient les hommes se débrouiller entre eux ? Version féministe du Fléau, ce Sleeping Beauties est (trop ?) long et fait la part (trop ?) belle au fantastique, à partir d’une d’idée stimulante.
Paru en 2015, l’essai dérangeant et gonflé d’un professeur d’histoire médiévale a connu un succès mondial. Et ce, alors que Sapiens, c’est-à-dire vous et moi, voit son histoire approcher de son terme, après avoir dévasté la planète.
Quand le récit intime se télescope avec l’épopée sportive et l’histoire nationale : c’est le thème du dernier livre d’Abdelkader Djemaï, qui raconte avec passion la venue de Pelé à Oran, en juin 1965, juste avant le coup d’Etat de Boumediène.
Après avoir traduit en français les derniers romans de Salman Rushdie, il s’est chargé du monumental 4 3 2 1 de Paul Auster. Gérard Meudal nous parle de son parcours, de son travail et livre quelques secrets de fabrication.
La saga nous emmène toujours plus loin, dans un autre système solaire, sur une planète a priori habitable et colonisée par les humains qui en exploitent le lithium. Mais cette nouvelle ruée vers l’or va très vite tourner au cauchemar.
Un monument littéraire. Un quart de siècle de l’histoire américaine passé au tamis narratif de Paul Auster via ses quatre versions d’Archie Ferguson, né un mois après l’auteur.
Trimestriel conçu pour durer quatre ans, le temps du mandat de Trump, America se donne pour ambition d’expliquer ce qui se passe aux Etats-Unis en laissant la parole à des écrivains. Le dernier numéro s’ouvre à Paul Auster et Stephen King.
Trente ans après sa mort en avril 1988, à seulement 48 ans, le vide laissé par Pierre Desproges est toujours béant. Sa fille, Perrine, vient de publier un livre rempli de documents et de photos inédites.
Dans la lignée de son perturbant Shutter Island, Dennis Lehane brouille les pistes avec son dernier roman, où l’art de la fiction est poussé à l’extrême.