N’oublions pas Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier

Détenus en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009, les journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont certes des otages moins médiatiques qu’Ingrid Bétancourt, les infirmières bulgares en Lybie ou Florence Cassez au Mexique. Et, pas de chance, ils travaillent pour cette chaîne de France Télévisions que le chef de l’Etat exècre au plus haut point.

Est-ce une raison valable pour les abandonner à leur sort, ne parler d’eux, au sein du gouvernement, que pour leur reprocher leur imprudence et le coût prohibitif qu’engendrent leur recherche et leur libération ? La chape de plomb médiatique s’est progressivement levée, mais il faudrait bien plus pour que la population mette la pression sur ceux qui ont le pouvoir de négocier. Les JT de France 2 et France 3 afficheront à partir du 7 juillet un décompte quotidien à la fin de leurs éditions.

Je connais personnellement Hervé Ghesquière pour avoir été intégré dans la même promotion que lui, de 1987 à 1989, à l’école de journalisme de Marseille. Et même si je ne l’ai pas revu depuis, j’ai suivi son parcours, notamment sur France Info pour lequel il a couvert la guerre du Kosovo. J’espère le revoir libre, très bientôt. Et qu’aucun ministre n’ait le culot d’aller parader sur le tarmac de Villacoublay.

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