C’est une étonnante histoire que raconte Jamel Attal dans sa chronique bolchevique : lors de l’ouverture du championnat de France de football, en juillet dernier, quatre entraîneurs portaient un T-shirt invitant tout un chacun à les respecter. La moindre des choses quant on sait que sur 20 clubs de ligue 1, 11 ont viré leur entraîneur comme un malpropre la saison dernière. L’initiative revenait au syndicat des éducateurs, l’UNECATEF. La Ligue de football, qui n’est pourtant pas la dernière à favoriser la pollution visuelle des stades par une publicité métastasique, et qui a vendu son nom à un opérateur de téléphonie mobile, a aussitôt sanctionné Joël Muller, l’entraîneur de Metz, pour avoir arboré le logo du syndicat. Pour une fois que les footeux avaient quelque chose à dire...
Pas de liberté d’expression sur le banc de touche Les Cahiers du football n°18 - septembre 2005