Si l’épisode des Gilets jaunes semble loin, recouvert par la pandémie de Covid, le film de David Dufresne sert de piqûre de rappel sur la façon dont l’Etat a géré la plus grande crise sociale du 21ème siècle.
C’est l’instant où s’éteignent les lumières de la salle et où l’on se retrouve plongé dans l’obscurité, comme quand nous étions enfants et que venait l’heure de partir au pays des rêves. Mais on est grand maintenant, assez pour aller au cinéma tout seul, assez pour découvrir les rêves des autres sur un écran bigger than life, comme disent les Américains, plus grand que nature.
Deux rubriques de ce site sont consacrées au cinéma. La première regroupe les films que j’ai vus en salle récemment et pour lesquels j’ai eu envie de faire un article. C’est Ecrans. La deuxième, ce sont quelques-uns de mes films-cultes, que j’ai revus plusieurs fois et que j’ai envie de vous faire découvrir. C’est Cinémascope.
Si l’épisode des Gilets jaunes semble loin, recouvert par la pandémie de Covid, le film de David Dufresne sert de piqûre de rappel sur la façon dont l’Etat a géré la plus grande crise sociale du 21ème siècle.
Comme les gilets jaunes rencontrés au cours d’un long périple du nord au sud, François Ruffin a fini par trouver le soleil tant recherché. Et c’est maintenant que le printemps arrive...
Dans un tableau en cinq parties et quatre personnages de femmes, Hamaguchi part de l’intime et va à l’universel. Senses est dans la lignée du Décalogue de Kieslowski.
Desservi par un scénario trop léger et un acteur principal sans charisme, ce Solo est plutôt décevant, même si certaines scènes sont visuellement très belles. Pour le reste, trop de war et pas assez de stars.
En relatant l’affaire qui a fissuré l’administration Nixon en 1971, Steven Spielberg réalise un grand film sur la liberté de la presse et fait écho à la période contemporaine, celle des Fake News et de Donald Trump.