Qui sera le Ballon de plomb ? les cahiers du football numéro 30 - novembre 2006

, par Bruno

Quelques jours avant la désignation par France Football du Ballon d’or 2006, pour lequel sont favoris Thierry Henry, Ronaldinho et les Italiens Fabio Cannavaro et Gianluigi Buffon, Les Cahiers du football lancent la campagne pour le Ballon de plomb, quatrième du nom, et dont la reconnaissance médiatique ne fait que croître. Le principe est simple. Il s’agit de désigner le joueur (ayant passé au moins six mois en ligue 1) le plus décevant de l’année, celui dont le plan de carrière s’est avéré le plus désastreux, et dont l’écart entre le talent (supposé) et les performances (réelles) est le plus grand. A titre indicatif, les précédents lauréats sont Francis Llacer (2003), Fabrice Fiorese (2004) et Benoît Pedretti (2005), qui avait devancé de justesse, ô sacrilège, Fabien Barthez. Lequel finira sa carrière six mois plus tard par une finale mondiale à Berlin, comme quoi le Ballon de plomb est un boulet détachable. Et contestable : ainsi, John Carew qui fait partie des nominés 2006 vient de réussir son meilleur match avec Lyon sur la pelouse du Real Madrid. Et il n’est pas dit que la carrière de Mourad Meghni, un des plus prometteurs espoirs du foot français, soit définitivement enterrée sous le gazon de Bologne.

Le vote est ouvert jusqu’à la fin novembre sur le site des Cahiers et les résultats seront publiés dans le numéro 31 à paraître en décembre.

Pour patienter, le numéro de novembre revient en détail sur les mal-aimés du foot, parmi lesquels on retrouve Nicolas Anelka, Franck Lebœuf, Christophe Dugarry, David Ginola, Vikash Dhorasoo ou Lilian Laslandes. L’ensemble est regroupé dans une double page joliment titrée Nous les avons tant sifflés... et classé par catégories : la brêle (genre Phil Neville), la brute (Roy Keane), le truand (Filippo Inzaghi), la tête de con (Marco Simone) ou les melons (Marcel Desailly, évidemment). Chacune de ses catégories a ses signes distinctifs : ainsi, le beau gosse (genre Ginola ou Beckham) « abuse de cosmétiques capillaires et son emblême est le serre-tête ». Ou encore le tricoteur inutile « c’est celui qui a la balle quand tout le mnode hurle putain, mais donne ta balle ! ».

Un dossier amusant qui évidemment, donne envie de le compléter avec nos propres têtes de turc. Pour ma part, j’ai toujours eu du mal avec Ludovic Giuly ou Djibril Cissé, surtout quand ce dernier prend la place de Trezeguet chez les Bleus.