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Quatre ans après la parution du dernier tome de Persepolis, Marjane Satrapi a présenté à Cannes l’adaptation en dessin animé de sa BD autobiographique. Pari dangereux que celui de transposer sur un écran de cinéma une œuvre aussi dépouillée et inventive que Persepolis. Avec l’aide de Vincent Parronaud, et grâce au recours à des techniques anciennes de traçage, l’Iranienne démontre qu’à ceux qui ont du talent, tout est permis.
C’est une histoire de tapisserie narrative extrêmement précieuse et censée avoir disparu dans un incendie. C’est une histoire de Joe Leaphorn, policier navajo retraité qui trouve le temps long et qui se penche sur cette vieille affaire impliquant un tueur en série capable de changer d’identité, un peu comme les Porteurs-de-peau, ces sorciers de la mythologie navajo tant redoutés. Un petit concentré de l’univers romanesque de Tony Hillerman, 82 ans et fidèle au poste.
Vingt-cinq ans à les photographier, les politiques. Autant dire qu’Eric Franceschi en connait un rayon sur eux, sur leurs petites manies, sur leur façon de se mettre en scène, sur leur sourire forcé et leur main posée sur l’épaule d’un ennemi juré. Et puis s’en vont... est aussi un témoignage sur le temps qui passe, qui creuse les visages et voûte les corps.
Après les très décevants Dreamcatcher et Roadmaster, Stephen King revient à sa veine classique explorée notamment dans le Fléau, celle du monde en ruine après la catastrophe. Cette fois, le détonateur est un petit objet que chacun (ou presque) garde près de lui : un téléphone portable.