Décors luxuriants, caméra caressante et actrices inspirées font de ces Filles du botaniste une splendeur visuelle de tous les instants. Après Balzac et la petite tailleuse chinoise, Dai Sijie aborde avec finesse le sujet tabou (pour la Chine) de l’homosexualité féminine. Les hommes (père, mari, juges et soldats) n’en sortent pas grandis.