Un roman n’est pas fait que de mots : il charrie avec lui des images et des sons qui résonnent dans l’imaginaire du lecteur ou qui font appel à des souvenirs enfouis. Dans 12 juillet, la trame visuelle est évidemment celle de la finale de la coupe du monde France-Brésil 1998, mais il n’y a pas que ça. On y trouve des références à des films, à des chansons et à des livres. L’ensemble compose, d’une certaine manière, une bande originale que je vous invite à découvrir ici.
Côté chansons, quatre sont évoquées dans le roman.
La plus ancienne est Aquarela do Brasil, écrite en 1939 par Ary Barroso. Terry Gilliam en a fait le générique de son film, Brazil, sur une partition du compositeur Michael Kamen interprétée par Geoff Muldaur. C’est d’ailleurs la seule explication du titre du film. Voici la version de Gilberto Gil.