La croissance... Si elle était plus forte, il y aurait plus d’emplois, le niveau de vie augmenterait, l’économie se porterait mieux... En est-on si sûr ? Qui peut encore croire ce discours alors que les inégalités se creusent, la précarité gagne du terrain et que le cadre de vie se dégrade ? Comment croire que le « développement durable », repris à toutes les sauces par les industriels, est la solution ? Et si l’on prenait le problème dans l’autre sens ? Si on se demandait à quoi sert ce que l’on consomme, d’où ça vient, ce que ça devient après usage, les nuisances que ça engendre ? Le principe de la décroissance casse le lien entre plus et mieux, entre abondance et confort, entre vitesse et performance. Il propose de prendre le temps de réfléchir, de discuter, de comprendre. Le temps de vivre autrement.
De nombreux sites, souvent très bien faits, développent cette notion de décroissance qui intrigue et dérange.
Je citerai Ekopedia, une encyclopédie collaborative sur le mode wiki (chacun peut ajouter ou compléter un article).
Mais aussi le ROCADe, réseau des objecteurs de croissance pour l’après-développement, Vélorution !, un mouvement (un peu trop parisianniste, hélas) qui cherche à promouvoir le vélo dans les villes, l’association Négawatt qui regroupe des spécialistes de l’énergie et qui milite pour le développement d’une énergie gratuite et inépuisable : celle qu’on ne consomme pas.
A découvrir aussi, un site extraordinaire qui fait froid dans le dos, Wolf at the door, écrit par l’Anglais Paul Thompson (le lien pointe sur la version française du site). Le « loup derrière la porte », c’est une introduction à la déplétion du pétrole, autrement dit sa pénurie prochaine.
Enfin, un site pour trouver des réponses aux questions que l’on se pose sur la notion de décroissance : décroissance.info et bien sûr le site du journal La décroissance. Mais lui, mieux vaut encore s’y abonner et le lire sur papier !
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