You’ll never walk alone

, par Bruno

Ecrite et interprétée en 1945, relancée en 1963, adoptée par les supporters du club de Liverpool, c’est une chanson qui a traversé le vingtième siècle. Une chanson de lutte et d’espoir. Voici la version de Sean Taylor.

Pourquoi certaines chansons, et pas d’autres, traversent les époques comme une étoile filante par une nuit d’été ?

You’ll never walk alone a une histoire particulière. Elle a été écrite en 1945 pour la comédie musicale Carousel par Richard Rodgers et Oscar Hammerstein pour les soldats de retour de la guerre. Dans les années 60, elle a été adoptée par les supporters du club de Liverpool en Angleterre. C’est devenu un chant de solidarité.

Et comme en anglais le you veut dire indifféremment tu et vous, la phrase you’ll never walk alone peut se traduire par « tu ne marcheras jamais seul » et dans ce cas on s’adresse à une personne en particulier, mais aussi par « vous ne marcherez jamais seul », qui s’adresse à un groupe : une famille, une équipe, un collectif ou même à l’humanité entière.

Il en existe des dizaines de versions différentes déclinant la plus célèbre, celle de Gerry and the Pacemakers en 1963. La version que je préfère est très récente. On la doit à Sean Taylor en 2013. C’est une version folk très dépouillée, qui va à l’essence non seulement des paroles, mais des vibrations profondes qu’elles éveillent en nous.

Je l’ai choisie dans des circonstances très particulières qui font qu’elle m’accompagnera désormais pour le reste de ma vie. C’est le propre des grandes chansons, après tout.