Ecrans

Découvrir un film en salle, c’est parfois décevant, souvent intéressant, et de temps en temps, c’est inoubliable. Vous pouvez bien entendu, vous aussi, donner votre avis sur les films évoqués ici.

  • Inland Empire

    On attendait avec impatience le dernier film de David Lynch, cinq ans après l’immense Mulholland Drive. On l’attend encore. Il est en effet difficile de qualifier de film les presque trois heures de délires abstraits et hermétiques qui constituent Inland Empire.

  • Nausicaä de la vallée du vent

    Réalisé en 1984 d’après un manga en sept tomes, Nausicaä de la vallée du vent est considéré par les spécialistes de l’animation japonaise comme le chef d’œuvre d’Hayao Miyazaki. Fable écologiste étrangement violente, Nausicaä est un film complexe et déroutant, globalement moins maîtrisé que Chihiro ou Le château ambulant.

  • Lady Chatterley

    Comment adapter la deuxième version du célèbre roman de D.H. Lawrence sans tomber dans le piège du film à costumes ou de l’érotisme littéraire ? Pascale Ferran a trouvé la clé en faisant de son lady Chatterley une fête sensuelle et une ode à la féminité, portée par deux interprètes inconnus et remarquables.

  • Echo Park, L.A.

    Les quartiers populaires de Los Angeles peuvent-ils être montrés au cinéma autrement que par la guerre des gangs et les voitures de police ? Richard Glatzer et Wash Westmoreland ont filmé Echo Park tel qu’ils le connaissent, puisqu’ils y vivent. Leur histoire de fille-mère latino sonne juste et touche au cœur.

  • Les filles du botaniste

    Décors luxuriants, caméra caressante et actrices inspirées font de ces Filles du botaniste une splendeur visuelle de tous les instants. Après Balzac et la petite tailleuse chinoise, Dai Sijie aborde avec finesse le sujet tabou (pour la Chine) de l’homosexualité féminine. Les hommes (père, mari, juges et soldats) n’en sortent pas grandis.

  • Le vent se lève

    Quoi de pire, dans une guerre, qu’une armée d’occupation ? Quoi de plus terrible qu’une guerre civile qui déchire les communautés, les villages et les familles ? En racontant les jours terribles du conflit irlandais, au tournant des années 20, Ken Loach frappe au cœur et au corps en retrouvant l’énergie, la justesse et la colère de Land and freedom.

  • Tideland

    A quoi pensent les petites filles quand elles jouent à la poupée ? Sûrement pas au monde sucré et enchanteur auquel vous pensez. Pas selon Terry Gilliam, en tout cas. Mais s’il offre quelques séquences de poésie pure, Tideland manque beaucoup trop de cohérence et de profondeur pour rivaliser avec Munchausen ou L’armée des 12 singes, sans même parler de Brazil. Une déception.

  • L’âge de glace 2

    Manny le mammouth, Diego le tigre aux dents de sabre et Sid le paresseux sont désormais confrontés au réchauffement climatique qui menace de les engloutir. Mais c’est Scrat l’écureuil fou qui leur vole littéralement la vedette...

  • L’exorciste

    Trente-deux ans après, le film maudit de William Friedkin bouge encore. Ses effets spéciaux modestes et une bande son remarquables ont sans doute empêché l’Exorciste de mal vieillir. Dans sa version restaurée de 2001, il fait encore sursauter les spectateurs blasés du vingt-et-unième siècle.

  • Le nouveau monde

    1607, sur la côte de la Virginie. Le choc fatal et définitif entre une poignée de colons anglais, pouilleux et misérables et la civilisation (au sens propre du terme) des indiens Powhatan. Terrence Malick met en image cette rencontre, et bien sûr celle de Pocahontas et de l’Anglais John Smith. Mais ce n’est pas du Disney...