Lectures

Les livres qu’on choisit de lire disent-ils quelque chose de nous ? En tout cas, voici quelques mots sur mes lectures récentes et actuelles.

  • La captive aux yeux clairs

    Derrière le film de Howard Hawks se cache un livre somptueux, écrit par A. B. Guthrie en 1947 et jamais traduit en français. C’est désormais chose faite, grâce à Bertrand Tavernier. Jamais l’Ouest n’avait été aussi bien raconté.

  • Ainsi soit Benoîte Groult

    A 94 ans, l’auteure de Ainsi soit-elle est devenue une sorte d’héroïne de BD à son corps défendant. Mais Catel Muller, à qui l’on doit le roman graphique Olympe de Gouges, a su mettre dans sa poche (et dans sa carnets) une vieille dame attachante et combative.

  • Joyland

    Dans la lignée de Docteur Sleep mais avec une intrigue beaucoup plus réduite, Stephen King nous offre un roman nostalgique et tendre sur une jeunesse perdue à jamais. Comme quoi il n’y a pas que l’horreur dans la vie !

  • Silo

    Reclus dans des sortes de gratte-ciel enterrés, les survivants d’une apocalypse ignorée sont tiraillés entre le besoin de sécurité et le désir de connaissance.

  • La première guerre mondiale - tome 1 : Combats

    Première partie d’une ample étude historique en trois tomes, Combats démontre brillamment comment la Grande guerre a ouvert la mondialisation. 25 historiens du monde entier y ont contribué.

  • Le chien qui louche

    Après les Ignorants, Etienne Davodeau nous offre bien mieux qu’une visite du Louvre : une plongée légère et poétique dans le quotidien et les amours d’un agent de surveillance.

  • Docteur Sleep

    Roman-fantôme qui rôde aux frontières de la mort, Docteur Sleep est moins une suite de Shining qu’un lointain héritier du Fléau et de Sac d’os. Dans le dernier quart de sa vie, King serait-il de plus en plus nostalgique ?

  • Peter May et sa série chinoise

    En six romans fulgurants, l’Ecossais Peter May nous plonge au cœur de la Chine contemporaine, celle de l’hypercapitalisme et du parti unique. Un modèle du genre, aussi brillant que James Lee Burke ou Tony Hillerman.

  • L’homme qui aimait les chiens

    Roman monumental où la réalité (l’assassinat de Trotski par Ramon Mercader à Mexico) surpasse la fiction, L’homme qui aimait les chiens explore la mécanique infernale du stalinisme, vue comme une bombe à retardement.

  • L’année brouillard

    Roman captivant bâti sur du sable, L’année brouillard est construit comme un labyrinthe mental d’une grande finesse malgré (ou grâce à) une intrigue réduite à sa plus simple expression.