Howard Zinn est l’un de mes écrivains préférés. Le seul non-romancier de la liste, mais un très grand écrivain quand même, ne serait-ce que pour son extraordinaire Histoire populaire des Etats-Unis. Professeur de science politique, il s’est battu dans les années soixante pour les droits civiques aux côtés des Noirs, comme il le raconte dans son autobiographie (L’impossible neutralité). Figure majeure de la gauche radicale états-unienne, c’est aussi le plus grand historien contemporain et surtout un homme au parcours exemplaire.
Sur Métaphores, vous pouvez déjà lire les articles :
– Howard Zinn parle de Barack Obama
– L’impossible neutralité
– Une histoire populaire des Etats-Unis (cet article a été entièrement réécrit et complété en juin 2010)
Vous pouvez aussi écouter Howard Zinn sur Radio Grenouille : (entretiens réalisés en janvier 2009 où il parle des limites d’Obama et ce qu’il pourrait faire s’il adoptait un new deal pour contrer la crise)
et dans Là-bas si j’y suis sur France Inter le 8 février 2010 le 9 février 2010, le 10 février 2010 et le 11 février 2010 (entretien inédit d’avril 2009), le 10 décembre 2003 et le 12 janvier 2004 (à l’occasion de la sortie d’Une histoire populaire des Etats-Unis en France).
Une conférence (en anglais) filmée en mai 2009 pour les cent ans de la revue The Progressive dans laquelle il développe ce qu’il appelle les trois guerres saintes des Etats-Unis (guerre d’Indépendance, guerre de Sécession et deuxième guerre mondiale) :
Sur le blog des éditions Agone (qui ont publié ses livres en français), un article écrit le 10 octobre 2009 en réaction au prix Nobel de la paix décerné à Barack Obama : Le prix Nobel de la paix, c’est la guerre ! ;
Sur Article XI, le compte-rendu d’une conférence que Zinn a donné en juin 2009 dans une librairie parisienne ; Il reprend en le synthétisant l’essentiel du propos qu’on peut voir dans la vidéo ci-dessus. Et aussi un article-hommage de Noam Chomsky qui retrace ses rencontres avec Zinn.
Voir aussi une interview qu’il a accordé à Télérama en octobre 2008 ;
Son dernier article dans The Nation le 13 janvier 2010 ;
Ses cinq articles pour Le Monde diplomatique en juillet 1976, septembre 2002, janvier et avril 2004, août 2005 ;
et pour finir, le site d’Howard Zinn.
Cet article est amené à être complété dans les prochains jours, n’hésitez pas à y revenir.