Ecrans

Découvrir un film en salle, c’est parfois décevant, souvent intéressant, et de temps en temps, c’est inoubliable. Vous pouvez bien entendu, vous aussi, donner votre avis sur les films évoqués ici.

Articles de cette rubrique

  • La vérité nueLire la suite de «La vérité nue»

    Description au scalpel du milieu du spectacle des années cinquante, le dernier film d’Atom Egoyan est surtout l’occasion de retrouver sa mise en scène raffinée et caressante, bien servie par un remarquable Kevin Bacon et un scénario millimétré adapté du roman de Rupert Holmes. Malgré quelques insuffisances, c’est donc un retour réussi d’un des cinéastes les plus prometteurs des années 90.

  • King KongLire la suite de «King Kong»

    On espérait de Peter Jackson qu’il traite la légende de Kong avec respect, talent et sobriété, même si c’était sans doute beaucoup en demander au réalisateur du Seigneur des anneaux. Si l’on excepte la partie centrale du film dans l’île du crâne, c’est presque le cas. Mais peut-on mélanger sans faire de dégâts le gore le plus cru au sentimentalisme le plus chaste ?

  • Une fois que tu es néLire la suite de «Une fois que tu es né»

    Après Nos plus belles années, Marco Tullio Giordana s’attaque à la question des clandestins, des inégalités, du regard des nantis sur les miséreux, dans un film parabole ambitieux qui ne tient pas toutes ses promesses. L’affairiste Popi, son frère Bruno et et son neveu Sandro sont sur un bateau, Sandro tombe à l’eau. Qu’est-ce qui reste ?

  • Le temps qui resteLire la suite de «Le temps qui reste»

    Après Sous le sable, François Ozon revient sur le thème de la disparition à travers l’histoire de Romain, un photographe de mode de 30 ans qui apprend un jour qu’il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Ozon nous donne à voir dépouillement impressionnant qui aurait encore gagné en force sans quelques scènes aussi inutiles que convenues.

  • Bataille dans le cielLire la suite de «Bataille dans le ciel»

    Que reste-t-il, cinq mois après, du film qui a fait scandale à Cannes ? Une très belle mise en scène, une caméra au plus près des corps dans une mégapole indifférente, un scénario parfois déroutant. Au final, un film qui suscitera probablement rejet viscéral ou admiration sincère, mais certainement pas l’indifférence.